Historique

Le Coeur des Yodleuses a été fondé à Genève en septembre 2008. Sa naissance découle de l’envie de plusieurs femmes d’apprendre et de pratiquer le yodel ainsi que de l’enthousiasme de Barbara Klossner, toujours prête à relever les défis les plus fous. Et diriger un choeur, composé uniquement de femmes, c’en fut un ! Barbara a été directrice du Coeur des Yodleuses jusqu’en janvier 2013.

Une des difficultés rencontrées régulièrement est celle du choix et de l’adaptation des chants, pour quatre voix exclusivement féminines, sachant que la plupart des chansons traditionnelles sont écrites pour des voix d’hommes.

En janvier 2009, le Coeur des Yodleuses est officiellement baptisé par son « parrain », l’ Alphüttli de Genève, lors de leur soirée annuelle à Carouge.

Lors de sa première année d’existence, en juin 2009, le Coeur des Yodleuses se produit à Naters pour gagner sa qualification à la fête fédérale des Yodleurs. Cette fête a lieu tous les 3 ans et les choeurs qui s’y produisent doivent au préalable se qualifier lors d’une fête régionale. C’est donc un peu tremblantes que les Yodleuses décrochent leur qualification pour Interlaken. A cette époque, les membres du choeur n’ont pas encore de costume officiel et se présentent devant les juges dans un simple « dirndle », accepté exceptionnellement à cette occasion, car la formation est toute jeune. Le Coeur des Yodleuses est très fier d’obtenir la classe 2 pour cette première présentation en concours (les classes vont de 1 à 4, 1 étant la meilleure). La fête fédérale d’Interlaken a lieu en juin 2011 et le Coeur des Yodleuses y obtient une classe 1.

A côté des concours, le Coeur des Yodleuses se produit régulièrement lors de différentes manifestations (fête de la tomate, 1er août, fête de la musique…), lors de concerts (églises, maisons de retraite…) et également pour des événements privés.

En juin 2012, une nouvelle qualification est obtenue à Planfayon pour la prochaine fête fédérale qui aura lieu en 2014 à Davos.

Notre répertoire comporte essentiellement des chants en suisse allemand, dans les dialectes de différents cantons, mais aussi quelques chansons en français et des « Natur Jodel » : des chants sans paroles. Les chanteuses ont désormais des costumes officiels. Différents cantons se cotoient : Berne, Vaud, Zürich, Valais, St-Gall, Fribourg, Genève, Lucerne, Appenzell.

En janvier 2013, le Coeur des Yodleuses prend un nouveau virage. Barbara Klossner quitte la direction et est remplacée au pied levé par Grégoire May. L’année 2013 est quelque peu chaotique. De nombreuses démissions, une motivation et un équilibre à retrouver, une confiance à reconstruire. Un noyau dur s’accroche cependant de tout son coeur. Au printemps, le Coeur des Yodleuses doit se mettre à la recherche d’une nouvelle directrice, car Grégoire May ne pourra plus assumer se rôle à la rentrée, ses études l’emmenant à l’autre bout de la Suisse. Il présente alors au choeur Léonie Cachelin, une jeune femme dynamique, qui accepte le challenge. De formation classique, elle se met dès l’été dans le bain du yodel et assume depuis fin août le rôle de directrice. De nouveaux défis pour toutes et l’envie de progresser animent cette rentrée !

Léonie nous informe en automne 2015, qu’elle ne pourrait pas continuer à assumer la direction du chœur, car elle poursuit ses études hors de Genève, et c’est avec regret qu’elle a dû renoncer à nous diriger après deux ans. Nous la remercions pour tout ce qu’elle nous a enseigné.

Après un dernier concert à Avusy le 22 novembre 2015, sous la direction de Léonie, nous reprenons la route avec Valérie Pellegrini qui est ravie de reprendre la direction du chœur. Quel challenge puisque, pour la première fois de sa carrière de soprane classique, elle va changer de registre, et se mets à yodler. Elle suit des études à la Haute Ecole de Musique de Genève, Section Lyrique en vue d’un Bachelor en musique et rêve de devenir Chanteuse d’Opéra. Dès les premières répétitions, nous constatons que nous avons découvert un vrai talent, une belle voix de yodleuse avec une oreille fine, qui ne laisse rien passer. Tant mieux pour nous toutes, car nous profitons de ses connaissances musicales et de son enthousiasme afin de progresser encore et encore pour notre plus grand plaisir et pour celui de notre public.

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